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Quand histoire et médecine font naître un jeu

La 14e Nuit européenne des chercheur·e·s s’est tenue vendredi 28 septembre 2018, au Quai à Angers. L’objectif de cet événement tout public : découvrir et comprendre les travaux scientifiques de demain. Pari tenu pour Philippine Valois, doctorante travaillant sur les ados d’autrefois.

Après une licence en Histoire de l’art, Philippine Valois découvre l’histoire de la médecine pendant son master au Centre d’études supérieures de la Renaissance à Tours. Aujourd’hui en deuxième année de thèse, elle a choisi un sujet d’étude original : « Histoire médicale de la puberté au siècle des Lumières ».

Philippine Valois, doctorante à l'Université d'Angers
Philippine Valois, doctorante à l’Université d’Angers.

Pour financer sa recherche, plutôt qu’enseigner, Philippine Valois a opté pour le parcours « vulgarisation et valorisation de la recherche scientifique ». Sa mission est de faire découvrir ses travaux de manière pédagogique et ludique à un public non-initié.

La Nuit des chercheurs est l’occasion pour elle de présenter des jeux de sa création. Philippine Valois a aussi participé à la Fête de la science, les 6 et 7 octobre 2018 à la Faculté des sciences d’Angers.

S’amuser et apprendre à tout âge

Le premier jeu, « Destins de médecine », s’adresse aux enfants. C’est un jeu de rôle dans lequel l’enfant peut incarner un médecin, une dame de la Renaissance ou un paysan du Moyen Âge. Il voyage dans le temps au fil d’anecdotes historiques en lien avec la médecine.
Le second jeu est le « Médi-time ». Il reprend le principe du jeu Timeline. Les joueurs s’affrontent en plaçant des découvertes médicales sur une frise chronologique. Le premier qui n’a plus de cartes a gagné.

Jeu "Destins de médecine"
Jeu “Destins de médecine”

Philippine a passé entre trois et quatre jours à la réalisation de chacun de ses jeux. Les retours des joueurs, en grande majorité positifs, ont récompensé ses efforts.

La vulgarisation : une vocation

Cette manière de présenter son étude s’est avérée épanouissante pour elle. « C’est une bouffée d’air pour sortir du travail de thèse ». Philippine Valois apprécie les échanges permis par son projet de vulgarisation scientifique et souhaite poursuivre dans cette voie.

Flora BILLAUD, Roxanne LOUOT, Martin MOUSSET