Les stages : premier pas dans le monde professionnel

Depuis sa création, l’ambition de l’université d’Angers est de former des archivistes polyvalents aptes à exercer leur métier dans les organismes les plus divers et à aborder tous les types de supports. Les stages prennent une place naturelle dans ce projet pédagogique. Les objectifs et les modalités pratiques ont évolué à travers les maquettes d’enseignements successives.

Depuis l’ouverture de la licence professionnelle, les étudiants font un stage de trois mois qui donne lieu à l’écriture d’un rapport de stage et et se traduit dans un projet tutoré qui leur permet de développer une réflexion personnelle sur une question professionnelle.
Les étudiants de maîtrise d’hier et de master 1 aujourd’hui doivent effectuer un stage d’un mois qui aboutit au classement d’un fonds.
Quant à ceux de DESS puis de master 2, leur stage est d’une durée minimum de trois mois de mars à mai, parfois plus long. Tous les producteurs d’archives peuvent accueillir des étudiants, dans le secteur privé que dans le secteur public, qu’ils disposent ou non d’une fonction archives organisée. Il est demandé à l’étudiant stagiaire une participation active et responsable qui s’exprime en deux missions : la première consiste à classer un fonds. La seconde consiste en une tâche de nature organisationnelle ou de valorisation. Le stage débouche sur la rédaction d’un mémoire professionnel qui donne lieu à une soutenance. Un recensement effectué en 2005 par Germain Dufay fait état de 256 stages déjà réalisés.

Les stages à l’étranger ont toujours été possibles et pratiqués, en fonction des possibilités administratives, réglementaires et financières du moment. Les étudiants en archivistique ont profité et profite encore des différents programmes d’échanges internationaux et des conventions internationales signées par l’université d’Angers : programme ERASMUS, accords spécifiques liant l’université d’Angers aux universités de Szeged en Hongrie et de Iasi en Roumanie. La mobilité internationale ne s’arrête pas aux frontières européennes. La CREPUQ (Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec) a permis des échanges avec l’université du Québec à Montréal et l’université de Sherbrooke. Des stages ont aussi été effectués en Chine en 2004, à Jakarta en 2007 et à Ottawa en 2008. La liste n’est pas exhaustive. Toutefois, la fréquence des départs à l’étranger baisse depuis 2008, conséquence de l’application des nouvelles maquettes issues de la réforme LMD, la répartition en semestre ne favorisant pas les départs.

Lucie, étudiante en master 1 de la promotion 2011-2012, stagiaire à la Congrégation des Religieuses de Jésus-Marie à Rome en Italie

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