Christine Bard et Sylvie Chaperon

Christine BARD

Photographie de Christine Bard, © Laurence Prat

Photographie de Christine Bard, ©Laurence Prat

Christine Bard est professeure des universités en histoire contemporaine à l’université d’Angers, membre du Centre de recherches historiques de l’Ouest (CERHIO) et de l’Institut Universitaire de France. Spécialiste de l’histoire des femmes, du genre et du féminisme en France, elle préside l’association Archives du féminisme, qu’elle a créée en 2000, et anime le musée virtuel MUSEA. Depuis 2014, elle pilote le programme Genre et discriminations sexistes et homophobes (GEDI), un programme interdisciplinaire et interuniversitaire porté par l’Université d’Angers et financé par la Région Pays de la Loire, comprenant 98 universitaires et doctorant.e.s français et étrangers. Elle a publié de nombreux ouvrages sur l’histoire des femmes, du genre et du féminisme dont sa thèse Les Filles de Marianne (Fayard, 1995) mais aussi Une histoire politique du pantalon (Seuil, 2010) et Ce que soulève la jupe. Identités, transgressions, résistances (Autrement, 2010).

Sylvie CHAPERON

Sylvie Chaperon

Sylvie Chaperon

Sylvie Chaperon est professeure d’histoire contemporaine du genre à l’université de Toulouse Jean Jaurès. Autrice d’une thèse portant sur le « Creux de la vague », période de reflux, de recomposition et de redéfinition des mouvements de femmes entre 1945 à 1970, elle s’est par la suite orientée vers l’histoire de la sexualité et plus précisément la constitution de la sexologie, science qui prétend connaitre rationnellement la sexualité et la différence des sexes. Elle a contribué à créer l’axe genre de FRAMESPA (UMR 5136) à l’université de Toulouse, ainsi que le réseau interuniversitaire et interdisciplinaire en études de genre Arpege. Elle a organisé de nombreux colloques, dont « Le cinquantenaire du Deuxième sexe » (en 1999 avec C. Delphy) et « Femmes, féminismes et recherches, 30 ans après » (2012). Elle a publié plusieurs ouvrages dont deux collectifs, huit numéros spéciaux de revues et une centaine d’articles ou contributions à des ouvrages collectifs.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *