Lancement d’Affluences

 

Affluences : stratégie de lancement1. Un enjeu de communication

On ne présente déjà plus Affluences articles dans Livres Hebdo ou le BBF, déploiement éclair à Paris en cercles concentriques autour de la pionnière BPI, adoptions depuis septembre 2015 en province à Clermont Ferrand, Toulouse, Rennes, etc.

L’application qui permet aux étudiants de savoir s’il y a du monde à la BU a tout pour plaire : facile à mettre en place sans aucun coût RH caché, orientée étudiants, plutôt mieux dessinée que l’ordinaire des services mobiles en BU. Bref à la fois utile et utilisable.

La seule question que doit se poser une bibliothèque qui met en place Affluences est de faire connaître ce service, de le rendre désirable. Continuer la lecture

Agir pour communiquer

Au retour du beau Bibcamp Communication de l’ADBU du 1er février 2016, j’ai retrouvé dans mes fichiers, dans le train du retour, un diaporama de 2015 sur la stratégie de communication de la bibliothèque universitaire d’Angers.

Ce diaporama était à la base une adaptation de l’article “Agir pour communiquer : le cas de la BU d’Angers“, écrit en 2011 avec Olivier Tacheau pour l’utile Boîte à outils coordonnée par Jean-Marc Vidal. Faire connaître et valoriser sa bibliothèque : communiquer avec les publics, Presses de l’enssib, 2012, 979-10-91281-02-7.

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On a osé : la fête dans la BU

De Dewey à Guetta, il n’y a qu’un pas

Comment en sommes-nous arrivés là ? A l’origine, l’enquête Libqual 2014, la volonté de mobiliser le plus largement possible la communauté des étudiants et seulement des étudiants, l’envie d’offrir des moments partagés plus que des objets : l’idée d’un lot collectif a donc émergé. Quoi de mieux qu’une soirée pour déclencher un effet de groupe ? Notre proposition a rencontré l’adhésion des étudiants qui, après un moment d’incrédulité, ont joué à plein le rôle de relais : présentation spontanée de l’enquête en amphi, diffusion du lien vers le questionnaire sur les pages Facebook des BDE et bouche à oreille.

Un petit bémol : pour attribuer le lot “fête dans la BU”, nous nous sommes basés sur la proportion de questionnaires valides rattachés à une année et une discipline. Nous avions donné comme consigne de remplir le questionnaire une seule fois, en indiquant une adresse mail institutionnelle, tout en sachant qu’il nous serait impossible de contrôler ce point.

Organisateur de soirée, un dur métier ?

Nous avions largement sous estimé le temps de travail à consacrer à cet événement, notamment sur tout le volet validation sécurité et politique.
Nous avons découvert les joies du “changement de destination” d’un bâtiment : les plans de l’espace, l’évacuation, le relais SSI sur le son et la lumière ainsi que tous les branchements des équipements électriques doivent être validés au préalable par une commission municipale de sécurité. Nous avons été un peu justes avec la date du 12 février choisie début janvier.
Sur le plan politique, l’adhésion pleine et entière de la direction de la BU est nécessaire mais n’est pas suffisante : une validation officielle de la présidence est indispensable, ainsi que celle de la direction générale des services. Un document officiel de cadrage a été présenté de vive voix au président de l’université, qui a posé deux conditions : pas d’alcool, et pas de publicité préalable.

Les bibliothécaires ne sont pas des organisateurs de soirée (ça se saurait). La corporation des étudiants en médecine d’Angers (COMA) l’est. C’est pourquoi la co-organisation de la soirée nous est rapidement apparue comme une évidence. Animés d’une envie commune de réussir la fête, nous avons pu collaborer en bonne intelligence, et malgré la réputation nocturne sulfureuse des étudiants en médecine, en pleine confiance mutuelle. Continuer la lecture